Un premier contingent de plus de 1800 policiers de la Police Nationale Congolaise (PNC) a officiellement adhéré à l’armée révolutionnaire AFC/M23. Cette décision a été marquée par une cérémonie à l’inspection provinciale de la Police Nationale Congolaise (PNC) à Labotte, en présence de responsables militaires et d’une foule de civils venus assister à cet événement.
Le Général Bernard Byamungu, responsable des opérations de l’armée de la libération, a salué ce ralliement, affirmant que les policiers avaient longtemps souffert de marginalisation et de discrimination de la part du gouvernement de Kinshasa. “Vos enfants sont dans la rue, tandis que ceux du pouvoir vivent confortablement à l’étranger. Ce choix que vous faites est essentiel pour la population”, a déclaré le général. Il a ajouté que cet engagement marquait le début d’une nouvelle lutte pour la sécurité des Congolais.
Les policiers et militaires qui se sont joints à l’AFC/M23 ont exprimé leur désir de redresser la situation et de défendre les intérêts de la population. Le général Byamungu a également adressé un message similaire aux militaires ayant rejoint l’armée révolutionnaire, soulignant l’importance de cette transition.
Laurence Kanyuka, porte-parole de l’AFC/M23, a précisé que les nouvelles recrues, après un recyclage à Goma, seront déployées sur le terrain pour assurer la sécurité. Elle a rejeté les accusations de tribalisation portées par le gouvernement, affirmant que l’armée révolutionnaire représentait toutes les communautés du pays. “Nous avons des membres de toutes les régions et de toutes les ethnies dans nos rangs”, a-t-elle précisé.
Kanyuka a également souligné que l’objectif était de créer une armée professionnelle, disciplinée et pleinement engagée dans la protection des citoyens et de leurs biens. Les nouveaux recrus ont promis de servir leur pays avec fidélité et loyauté, conformément aux ordres reçus.
Ce ralliement marque une nouvelle phase dans la dynamique du conflit en République Démocratique du Congo, avec un soutien de plus en plus large provenant des forces de sécurité et de la population locale.
La rédaction