Journée mondiale de la Radio : “Cet outil est important dans le maintien de paix à l’Est de la RDC ( Ernest Muhero)

Le 13 février 2025, alors que le monde célèbre la Journée Mondiale de la Radio, Ernest Muhero, expert en communication dans la région de grands lacs et au Sud-Kivu en particulier , Coordonnateur du Réseau des journalistes amis de l’enfant (RJAE), lance un appel vibrant aux journalistes de privilégier le professionnalisme dans le traitement de l’information.

Cette exhortation intervient alors que le pays fait face à une crise sécuritaire sans précédent, marquée par des conflits armés, des déplacements massifs des populations et une déstabilisation accrue dans plusieurs régions.

Dans un contexte où la désinformation peut exacerber les tensions déjà présentes, Ernest Muhero évoque l’importance d’une couverture médiatique rigoureuse et équilibrée.

Les journalistes ont la responsabilité de fournir des informations précises, vérifiées et pertinentes qui contribuent à la paix et à la cohésion sociale ” , déclare-t-il

Ce professionnel des médias, indique que la RDC, est un pays riche en ressources naturelles mais confrontée à une multitude de défis, voit son paysage médiatique parfois influencé par des intérêts politiques ou économiques.

Muhero appelle à une éthique journalistique renforcée, où la recherche de la vérité et le respect des valeurs humaines priment sur les pressions extérieures.

Il est crucial que les journalistes, surtout en temps de crise, soient formés pour distinguer les faits des rumeurs et pour rapporter les deux côtés d’une histoire “, ajoute-t-il.

En célébrant cette journée, il est également primordial de reconnaître le rôle fondamental que joue la radio en tant que média accessible, en particulier dans les zones rurales où les autres formes de communication peuvent être limitées.

La radio reste un outil puissant pour éduquer, informer et mobiliser les communautés.

Ce chevalier du micro invite ses confrères journalistes à s’engager pour un avenir où l’information ne sert pas seulement à rapporter des nouvelles, mais aussi à bâtir des ponts entre les différentes composantes de la société congolaise.

Glad koko Musema

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