Le vendredi 21 février 2025, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution historique condamnant pour la première fois le Rwanda pour son rôle dans le soutien à l’offensive du groupe rebelle M23 dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
La résolution, adoptée à l’unanimité, réclame le retrait immédiat des troupes rwandaises présentes sur le territoire congolais et dénonce l’implication directe des forces de défense rwandaises dans l’agression en cours au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.Le texte de la résolution condamne « fermement l’offensive du M23 et son avancée continue » dans les deux provinces congolaises, en soulignant le rôle crucial joué par le Rwanda dans ce soutien militaire.
Cette position marque un tournant significatif dans la dynamique du conflit, la communauté internationale faisant enfin front commun pour mettre un terme à l’escalade des violences dans la région.Le gouvernement congolais a rapidement réagi à cette prise de position, se félicitant de cette « victoire diplomatique majeure ».
Selon Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, cette résolution témoigne de la solidarité mondiale avec la RDC face à l’agression rwandaise.
Il a réaffirmé la détermination de son pays à poursuivre les efforts diplomatiques pour trouver une solution pacifique à la crise tout en exigeant la fin du soutien rwandais aux groupes rebelles.Cette condamnation intervient alors que la situation dans l’est du pays reste extrêmement tendue, avec des combats incessants entre les forces congolaises et les insurgés du M23, soutenus par le Rwanda.
La résolution des Nations unies souligne non seulement l’urgence d’un retrait des troupes rwandaises, mais appelle également à des mesures concrètes pour désarmer les groupes rebelles et rétablir la paix dans la région.Malgré ce soutien international, des incertitudes demeurent quant à la capacité de l’ONU à imposer ces décisions sur le terrain. Le Conseil de sécurité a d’ores et déjà mentionné la possibilité de sanctions supplémentaires contre les responsables de cette situation, mais l’avenir reste incertain quant à la mise en œuvre réelle de ces mesures.
La rédaction