Accompagné de Mme Corina Sanders, Sous-secrétaire d’État adjointe pour les Affaires africaines et de M. Dan Dunham, Directeur du Conseil national de sécurité pour l’Afrique, le Conseiller principal du Président américain a eu une longue et fructueuse discussion avec le Chef de l’État.

L’entretien a tourné essentiellement sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et sur les perspectives économiques entre les USA et la RDC, deux pays qui entretiennent une coopération stratégique.

S’exprimant en français au sortir de cette audience, M. Mossad Boulos a été très clair et pragmatique sur les deux sujets. « Vous avez entendu parler d’un accord sur les minéraux. Nous avons pris connaissance de la proposition de la RDC, et je suis heureux d’annoncer que le Président et moi avons convenu d’une voie à suivre pour son élaboration », a dit le Conseiller Afrique du Président Donald Trump.

« Je me réjouis de collaborer avec le Président Félix Tshisekedi et son équipe pour établir une relation plus profonde qui profite au peuple congolais et au peuple américain, et pour stimuler des investissements du secteur privé américain en RDC, notamment dans le secteur minier, dans l’objectif commun de contribuer à la prospérité de nos deux pays », a-t-il ajouté.

À ce même sujet, il a déclaré :« bien sûr, nous avons besoin d’un environnement le plus propice aux affaires pour atteindre cet objectif. Soyez assurés que des entreprises américaines opèrent en toute transparence et stimuleront les économies locales. Il s’agit d’investissements de plusieurs milliards de dollars. Il s’agit d’emplois, de transfert de connaissances et d’investissements dans l’infrastructure. Il ne peut y avoir de prospérité économique sans sécurité ».

Concernant la guerre dans l’Est de la RDC, le Conseiller principal pour l’Afrique du Président Trump a déclaré que les USA restent déterminés à contribuer à la fin du conflit.

« Nous souhaitons une paix durable qui affirme l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC, et qui projette les bases d’une économie régionale florissante. Cette relation présente un grand potentiel, et nous apprécions l’occasion de discuter de la voie à suivre avec nos homologues ici à Kinshasa », a-t-il conclu.

Présidence.cd/Le messager d’Afrique

Dans un document officiel sont copie est parvenue à votre rédaction , le coordonnateur de cette organisation, Dieudonné Mushagalusa, affirme que les déclarations de Jean-Pierre Bemba Gombo menacent gravement l’unité nationale et le principe de coexistence pacifique. Il dénonce des propos potentiellement dangereux, susceptibles de raviver des tensions entre les communautés Bangala, Baswahili et d’autres groupes.

Jean-Pierre Bemba, lors de ses différentes sorties publiques et rencontres populaires – que ce soit en Mongala, à Boende dans la province de Tshuapa, à Mbandaka dans la province de l’Équateur, à l’UPN de Kinshasa, ou encore à Tshangu – aurait franchi une ligne dangereuse en propageant des discours haineux et divisifs. Selon ses propres affirmations, il aurait déclaré que les Équatoriens étaient perçus comme des sous-hommes, étiquetés par le « code 32 », un terme faisant référence à la durée du pouvoir de Mobutu, et qu’ils devaient être exclus de la scène publique par un pouvoir venu de l’Est, au profit des Baswahili.

Il aurait également pris l’initiative d’attribuer la nationalité rwandaise à certains Congolais, comme le président honoraire Joseph Kabila Kabange, tout en retirant cette nationalité à d’autres, selon ses propres critères.

Dieudonné Mushagalusa critique vivement cette attitude de Jean-Pierre Bemba, qui s’arroge des pouvoirs qui ne lui appartiennent pas, notamment en ce qui concerne l’attribution et le retrait de la nationalité congolaise et rwandaise, qu’il semble distribuer à sa convenance.

Selon lui, de tels discours, porteurs de séparatisme, de haine et de xénophobie, sont non seulement en contradiction avec la constitution de la République Démocratique du Congo, mais vont également à l’encontre des idéaux de paix, de tolérance et de solidarité que défendent les Nations Unies.

La rédaction

Depuis que l’Union Africaine (UA) a confié à l’Angola la mission de mener la médiation entre Kinshasa et Kigali, le pays de João Lourenço n’a ménagé aucun effort pour instaurer une paix durable à l’Est de la RDC et normaliser les relations entre les deux pays

Des discussions ministérielles, menées jusqu’en décembre 2024, avaient permis des avancées notables : la RDC s’était engagée à neutraliser les éléments des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), tandis que le Rwanda acceptait de retirer ses troupes du territoire congolais jusqu’aux frontières. Ces engagements devaient aboutir à un sommet à Luanda le 15 décembre dernier. Cependant, cette rencontre a été avortée en raison de l’absence du Rwanda, retardant ainsi les efforts de pacification.

En parallèle à cette médiation, l’Angola estimait nécessaire d’ouvrir des discussions directes entre le gouvernement congolais et le mouvement rebelle du M23. Après de nombreuses démarches, il avait réussi à obtenir l’accord des deux parties pour une première rencontre à Luanda le 18 mars 2025. Mais cette initiative a été annulée in extremis, en raison de facteurs externes jugés « étrangers aux processus africains déjà en cours », selon le communiqué.

Deux mois après avoir pris la présidence tournante de l’Union Africaine, l’Angola considère qu’il est temps de se décharger de cette responsabilité afin de se concentrer pleinement sur les priorités générales du continent. Parmi celles-ci figurent la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique, le développement des infrastructures, le renforcement du commerce intra-africain, ainsi que la lutte contre les pandémies et les inégalités sociales.

L’Angola insiste néanmoins sur l’importance de la coordination entre les différents acteurs impliqués dans la résolution du conflit à l’Est de la RDC. Il appelle à ce que toute nouvelle initiative en la matière soit concertée avec les médiateurs déjà désignés, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et le Président de la Commission de l’Union Africaine.

Dans les jours à venir, l’Union Africaine travaillera à désigner un nouveau médiateur pour poursuivre le processus engagé. Ce futur facilitateur sera épaulé par les pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) ainsi que par d’autres acteurs déjà impliqués dans le dossier.

Alors que le conflit à l’Est de la RDC continue d’alimenter des tensions régionales, le départ de l’Angola pose la question de l’avenir des efforts de médiation. Le choix du nouveau médiateur sera crucial pour relancer le dialogue et tenter, une fois encore, d’instaurer une paix durable dans la région.

Avec labeur.info

Elle a souligné que, bien que la promesse de retrait soit un développement positif, elle reste conditionnée par des preuves concrètes sur le terrain. “Le retrait du M23 doit être effectif et vérifiable. Ce n’est pas seulement une question de déclarations, mais d’actions concrètes et mesurables qui permettent de garantir la paix durable dans la région”, a déclaré Kayikwamba.

La ministre a également mis en exergue les défis logistiques et sécuritaires qui demeurent, notamment le besoin de démilitarisation totale de la ville de Goma. Elle a précisé que la priorité reste l’accès humanitaire et la sécurisation des populations locales, des objectifs qui, selon elle, ne peuvent être atteints sans un retrait complet des forces rebelles et des soutiens extérieurs, notamment du Rwanda.

Thérèse Kayikwamba n’a pas manqué de rappeler l’implication du Rwanda dans ce conflit, rejetant toute forme de négociation directe entre le gouvernement congolais et le M23. Selon elle, cette démarche risquerait de légitimer un groupe armé qui, à ses yeux, reste un agent de déstabilisation dans la région. Elle a également rejeté l’idée d’une médiation directe du Rwanda dans les négociations, affirmant que le seul cadre de dialogue acceptable est celui mis en place à Nairobi pour les groupes armés.

Le gouvernement congolais, tout en restant ouvert à toute avancée diplomatique dans le processus de paix, a réaffirmé sa volonté de préserver l’intégrité territoriale de la RDC et de veiller à la stabilité régionale. La ministre a insisté sur le fait que la RDC préfère des solutions multilatérales et sous l’égide de la communauté internationale plutôt que des discussions bilatérales impliquant des acteurs jugés complices de la violence.

Cette déclaration intervient dans un contexte tendu, où les relations entre la RDC et le Rwanda restent marquées par des accusations réciproques d’ingérence et de soutien aux groupes armés. La situation sur le terrain continue d’être volatile, avec des rapports faisant état de combats sporadiques malgré les promesses de cessez-le-feu.

Alors que les négociations de paix se poursuivent, le gouvernement congolais exige des preuves tangibles du retrait des rebelles et un engagement ferme pour la pacification durable de l’est du pays. Le chemin vers la paix semble encore semé d’embûches, mais la RDC reste déterminée à défendre sa souveraineté et à rechercher une solution qui mette fin à des années de conflit.

L’annonce du retrait du M23 de Walikale constitue donc une étape à suivre de près, et la ministre des Affaires étrangères appelle la communauté internationale à jouer un rôle de supervision pour garantir le succès du processus.

Glad Koko Musema

Cette décision fait suite aux tensions croissantes concernant le rôle présumé du Rwanda dans le conflit de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Kigali accuse Bruxelles d’avoir pris parti pour Kinshasa et de mener des actions visant à déstabiliser le Rwanda.

En réponse, la Belgique a qualifié cette expulsion de “disproportionnée” et a annoncé des mesures de réciprocité, notamment en déclarant les diplomates rwandais persona non grata et en dénonçant les accords de coopération bilatérale.

Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a exprimé des regrets quant à cette décision, soulignant que le Rwanda préfère éviter le dialogue en cas de désaccords.

Cette rupture diplomatique survient après que la Belgique ait exprimé des préoccupations concernant le soutien présumé du Rwanda au groupe rebelle M23 opérant dans l’est de la RDC. Bruxelles a notamment appelé l’Union européenne à envisager des sanctions contre le Rwanda en raison de violations présumées de la souveraineté de la RDC.

Les relations entre les deux pays se sont également détériorées en raison de divergences sur l’aide au développement et de critiques mutuelles concernant la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs. Le Rwanda a précédemment suspendu sa coopération au développement avec la Belgique, citant des préoccupations liées à la sécurité et aux ingérences perçues.

Cette crise diplomatique souligne les tensions persistantes dans la région des Grands Lacs africains et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les efforts internationaux pour instaurer la paix et la stabilité en RDC.

La Rédaction

Le M23, soutenu par le Rwanda, a intensifié ses offensives depuis janvier 2025, capturant des villes stratégiques comme Goma et Bukavu dans l’est de la RDC. Cette avancée a provoqué des manifestations violentes à Kinshasa, ciblant notamment les ambassades de pays perçus comme complices du soutien rwandais au M23.

Le 21 février 2025, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution 2773, appelant le M23 à cesser ses offensives et à démanteler les institutions parallèles, tout en exhortant le Rwanda à mettre fin à tout soutien au groupe rebelle. La résolution a également incité la RDC à cesser son appui à certaines milices et a encouragé la reprise des négociations de paix précédemment tenues à Luanda et Nairobi.

Ces pourparlers à Luanda représentent une opportunité cruciale pour parvenir à une résolution pacifique du conflit, malgré les positions initiales du gouvernement congolais qui avait refusé de dialoguer directement avec le M23. Le leader du M23, Bertrand Bisimwa, a qualifié cette initiative de “victoire de la raison” et a confirmé la volonté du groupe de participer aux discussions.

Glad Koko Musema

Ces propos ont immédiatement suscité une vive réaction des députés A/A-UNC et AVK 2018, qui considèrent ces déclarations comme un appel direct à un complot visant à éliminer l’un des plus hauts responsables politiques du pays. Ils rappellent que l’Honorable Kamerhe a déjà été victime d’une tentative d’assassinat en mai 2024, ce qui renforce la gravité de la situation et la menace persistante pesant sur sa vie.

Dans leur déclaration, les députés ont exprimé leur profonde inquiétude face à ces menaces croissantes à l’encontre de Kamerhe, soulignant que ce climat de violence politique est incompatible avec la stabilité du pays. Ils ont insisté sur le fait que ces actes visent non seulement une personnalité politique, mais également la paix et l’unité du pays en cette période délicate.

Les députés ont également pris le soin de rappeler à l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, que la RDC traverse une période particulièrement sensible avec l’agression en cours du Rwanda contre son territoire, notamment dans la région de l’Est. Dans ce contexte, ils ont souligné que le Président de la République, Félix Tshisekedi, a appelé à l’unité nationale et à la cohésion des forces politiques et sociales pour faire face à cette menace extérieure.

Les députés A/A-UNC et AVK 2018 ont réaffirmé leur soutien sans réserve au Chef de l’État, à ses décisions concernant la gestion de cette crise sécuritaire et à son engagement pour la défense de l’intégrité du territoire national. Ils ont aussi exprimé leur solidarité avec les populations de l’Est, victimes directes de l’agression rwandaise, et ont lancé un appel pressant à la mobilisation générale derrière les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi que les groupes locaux Wazalendo pour défendre la souveraineté du pays.

Dans cette déclaration, l’Honorable Misare Mugomberwa Claude, porte-parole des Députés A/A-UNC et AVK 2018, a mis en avant la nécessité d’une réaction forte face aux menaces pesant sur les personnalités publiques. Il a également insisté sur l’importance d’une réponse politique et sécuritaire appropriée pour garantir la stabilité du pays et protéger les dirigeants démocratiquement élus contre les actes de violence et de manipulation.

Glad Koko Musema

Tout à commencé par la commune de Bagira pour chuter par la commune d’Ibanda. Dans chaque commune, juste après la lecture de l’arrêté portant désignation des points focaux des trois communes, le vice-gouverneur, insistait dans son speech sur l’idéologie du mouvement AFC/M23 visant le changement positif, ceci à travers la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion de la chose publique.

Monsieur Dunia Masumbuko , a invité les habitants de la ville de Bukavu à la collaboration étroite avec les nouveaux responsables des entités territoriales décentralisées, afin de juguler l’insécurité orchestrée par certains jeunes des différents quartiers, qui sèment terreur et désolation en attaquant des maisons des paisibles citoyens.

Il a à cette même occasion, indiqué qu’aucun agent des communes n’a été licencié, tous sont appelés à travailler main dans la main avec les autorités en place, et cela dans le strict respect de l’idéologie du mouvement AFC/M23.

“Nous voulons restaurer l’autorité de l’Etat dans les communes. Ses nouvelles autorités communales ont toute la responsabilité qui leur a été confiée par les lois du pays, elles ont aussi le devoir d’aider la hiérarchie du mouvement en apportant une pierre à l’édifice, en faisant aussi de la sécurité leur cheval de bataille. Nous leur avons invité à la maximisation des recettes pour permettre un bon fonctionnement des entités et leur développement”, a-t-il martelé.

Juste après son investiture, le point focal de la commune d’Ibanda, le Docteur Ndongozi Bukenyera Freddy, a invité non seulement les agents de cette commune mais aussi les habitants de sa juridiction, a s’approprier la vision de l’AFC/M23 qui vise le changement radical sur tous les plans afin de permettre aux citoyens congolais de vivre aisément et de vaquer librement à leurs occupations sans être tracasser par qui que ce soit.

” Nous, au niveau du mouvement AFC/M23, nous visons le changement positif à travers la transparence et la bonne gouvernance. Notre ville de Bukavu et particulièrement notre commune d’Ibanda sera construite par nous-mêmes, c’est pourquoi, nous appelons les habitants à dénoncer tout cas suspect d’insécurité afin de nous permettre de travailler tous dans la quiétude et développer ainsi notre commune d’Ibanda. Les personnes qui nous sécurisent sont dans nos avenues, dans nos quartiers, et nous devons les dénoncer afin qu’elles subissent la rigueur de la loi”, a déclaré le nouveau responsable de la Commune d’Ibanda.

Occasion faisant le larron, Monsieur Ndongozi a insisté sur le respect des travaux communautaires communément appelés “Salongo” dans cette partie de la ville de Bukavu, une action prônée par les autorités du mouvement AFC/M23 pour assainir la ville de Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

L’installation de ces points focaux des communes, est un ouf de soulagement aux habitants de la ville de Bukavu qui attendaient impatiemment ce moment pour que leurs mariages civils soient célébrés et pour accéder à d’autres actes liés à l’état civil.

Il importe de signaler, que les nouvelles autorités communales ont pris officiellement le bâton de commandement, et les agents de communes ont débuté le travail chacun avec son poste qu’il occupait. L’autorité provinciale leur a invité à la ponctualité et éviter les anciennes habitudes.

Moïse Aganze

Cette initiative vise à renforcer la cohésion interne du pays et à surmonter les divisions politiques face aux menaces extérieures croissantes.

Félix Tshisekedi a évoqué aussi des changements au sein de l’Union sacrée, sa plateforme politique, pour répondre aux défis sécuritaires actuels.

L’objectif est de recentrer les efforts de la majorité présidentielle pour faire face à la crise à l’Est du pays, où des groupes rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, occupent des villes stratégiques comme Goma et Bukavu, causant des pertes humaines et des déplacements massifs.

Il a insisté sur la nécessité de maintenir l’unité nationale et de mobiliser toutes les ressources possibles pour faire face à cette crise sécuritaire qui touche particulièrement les provinces du Kivu.

Cette annonce souligne la volonté du Président de renforcer la stabilité politique et de répondre efficacement aux enjeux de sécurité, afin de restaurer la paix dans les zones affectées par les violences.

Glad Koko Musema

Cette libération intervient dans un contexte de tensions croissantes en RDC, notamment en raison des conflits dans les provinces orientales en proie à l’agression rwandaise . La libération de Kabund pourrait être perçue comme un geste visant à apaiser les tensions politiques internes.

Jean-Marc Kabund, qui avait été un allié clé de Félix Tshisekedi avant de s’opposer à lui en 2022, a été arrêté en août 2022 et condamné en septembre 2023. Sa libération pourrait avoir des implications sur le paysage politique congolais, en particulier en ce qui concerne les relations entre le gouvernement et l’opposition.

Glad Koko Musema