Selon l’un des responsables de cette entreprise publique, Franck Salumu, les équipes techniques de la Regideso sont pleinement mobilisées et à pied d’œuvre afin de localiser précisément la fuite et mettre en place les solutions de réparation nécessaires.

Il laisse entendre que la perturbation de l’alimentation en eau potable impacte plusieurs avenues de la ville de Bukavu.

Plusieurs zones doivent être privées d’eau potable pendant un moment, en l’occurrence, labotte, Mahenge, Kibombo, Pageco, Avenue de la Poste, Mukukwe, ISGEA, une partie du Cercle Hippique, Avenue Maniema, Vamaro, Avenue ainsi qu’une partie de la commune de Kadutu, notamment l’avenue Kasali.

La direction technique de la REGIDESO contactée par nos confrères de watchdogmédia.net, assure cependant, que tout est mis en œuvre pour rétablir la situation dans les meilleurs délais.

La REGIDESO appelle les abonnés des quartiers impactés de bien vouloir prendre leurs dispositions et les remercie de leur compréhension face à cette situation indépendante de leur volonté.

Ceci avant de s’engager à communiquer toute nouvelle information relative à l’évolution de la situation.

Moïse Aganze

Au cours d’un échange entre les deux institutions, tenu ce vendredi 11 avril 2025, au bureau de la Regideso, le CICR s’engage à fournir une pompe d’une capacité de 250m³ pour renforcer la distribution d’eau dans les avenues du quartier Nyalukemba en commune d’Ibanda.

À cette occasion, le coordonnateur du programme l’eau et habitant du CICR en RDC, Monsieur Tammo Van Gastel a laissé entendre que cette initiative permettra l’augmentation significative de volume d’eau disponible pour les habitants, afin d’améliorer leur vie quotidienne, car l’eau c’est la vie dit-on.

Il indique par ailleurs que, le Comité International de la Croix Rouge compte mener des actions de lobbying auprès d’autres organisations internationales afin de faciliter l’acquisition de produits chimiques et d’intrants nécessaires à l’amélioration de la qualité de l’eau distribuée par la REGIDESO.

” Nous venons d’échanger avec la Regideso qui est notre collaborateur de très longtemps. Nous avons parlé des stratégies que nous pouvons prendre pour voir comment aider la Regideso à résoudre le problème auquel elle se heurte actuellement mais aussi, nous avons parlé de ce que nous allons faire pour le futur en faveur de la population”, a déclaré le coordonnateur du programme l’eau et habitant de la CICR en République démocratique du Congo.

La direction provinciale de la REGIDESO exprime sa gratitude envers le CICR pour ce soutien renouvelé.

Cette collaboration fructueuse entre les deux organisations est un soulagement pour la population, qui bénéficiera d’un accès amélioré à l’eau potable.

Cet appui logistique du CICR est d’une grande importance car elle permettra à la population de Nyalukemba l’accès à l’eau potable saine et sécurisée.

Cette pompe va renforcer le centre de captage de Nguba afin de desservir désormais toutes avenues du quartier Nyalukemba.

Moïse Aganze

Les communes de Mont-Ngafula, Selembao, Limete et Ngaliema sont les plus touchées. À Mont-Ngafula, un mur effondré a enseveli une maison, tuant six membres d’une même famille. D’autres quartiers, bâtis sur des terrains instables ou inondables, ont également payé un lourd tribut, révélant la fragilité des constructions précaires qui pullulent dans la capitale.

Les infrastructures ont montré leurs limites face à la violence des intempéries. Le boulevard Lumumba, axe vital reliant le centre-ville à l’aéroport international de N’djili, a été complètement submergé, paralysant le trafic. Sur l’avenue du Tourisme, des éboulements ont provoqué des scènes de panique, aggravant les dégâts.

Les secours ont été freinés par un cruel manque de moyens. Sans équipements adaptés, les équipes de sauvetage ont eu du mal à atteindre les sinistrés. Certaines familles sont restées bloquées dans leurs habitations inondées, et de nombreux quartiers se sont retrouvés sans électricité, accentuant la détresse des habitants.

Face à ce drame, la Première Ministre Judith Suminwa a exprimé sa compassion aux victimes et promis une enquête pour évaluer les pertes. Le gouverneur Daniel Bumba a, lui, appelé à la solidarité nationale, mais pour de nombreux Kinois, ces discours résonnent comme un refrain trop souvent entendu.

Ce nouvel épisode tragique met en lumière les maux structurels de Kinshasa : urbanisation désordonnée, caniveaux obstrués, gestion anarchique des déchets, et absence de plan d’assainissement efficace. La société civile exhorte les autorités à passer des paroles aux actes : repenser l’urbanisme, investir dans les infrastructures de drainage, et sensibiliser les citoyens à la préservation de l’environnement pour éviter que l’histoire ne se répète, inlassablement.

Glad Koko Musema

Des équipes mixtes, composées d’agents de la direction régionale et de plombiers, effectueront des tournées porte-à-porte pour vérifier les paiements et solliciter le règlement des factures impayées. En cas de non-paiement dans un délai de 8 jours, des sanctions seront appliquées conformément au règlement d’exploitation de la société.

Par ailleurs, depuis la nuit du 20 au 21 mars 2025, plusieurs quartiers de la commune d’Ibanda, notamment Kaza-Roho, Mushununu et l’avenue Kantitima, font face à une interruption de l’approvisionnement en eau. Cette panne est due à une fuite survenue sur la conduite PVS 160 au niveau de la Route Nationale numéro 5 (RN5). Bazishula Torikiali, chef du service distribution, appelle les abonnés à l’apaisement et assure que les équipes techniques sont mobilisées pour rétablir le service dans les plus brefs délais.

La Régidéo-SA présente ses excuses aux abonnés concernés et les rassure que les travaux de réparation sont en cours. Elle rappelle également que l’eau est une ressource vitale et exhorte tous les abonnés à s’acquitter de leurs obligations financières pour garantir la pérennité et la qualité du service.

Glad Koko Musema

Dans son communiqué, la REGIDESO précise que le règlement des factures est indispensable pour permettre la continuité de la distribution d’eau dans la région. Elle met en garde contre le désagrément pouvant survenir si ces factures ne sont pas acquittées dans les délais.

De plus, la REGIDESO annonce le lancement d’une campagne de recouvrement forcé des impayés depuis le début du mois de janvier 2025. Des équipes constituées d’agents de la REGIDESO et de plombiers passeront de porte en porte pour vérifier les preuves de paiement et inciter les abonnés à régler leurs dettes. En cas de non-paiement, des mesures conformément au règlement d’exploitation seront appliquées, pouvant aller jusqu’à l’interruption des services.

“L’eau c’est la vie. L’eau est un liquide précieux”, rappelle la REGIDESO, soulignant l’importance de régulariser les paiements pour garantir une fourniture d’eau continue et de qualité aux habitants de Bukavu.

Les abonnés sont donc invités à agir rapidement pour éviter tout désagrément et continuer à bénéficier de ce service vital.

Glad Koko Musema

Le pasteur Nicolas Kyalangalilwa,ancienne figure de la société civile et interfederal du parti pour le leadership et la bonne gouvernance de Matata Ponyo , représentant des forces politiques du Sud-Kivu, a dénoncé l’exploitation des richesses naturelles de la province, qui, selon lui, ne profitent qu’à une élite politique proche du pouvoir et aux entreprises chinoises. Il a appelé à un soutien massif à l’AFC pour permettre un véritable développement de la RDC et de son Sud-Kivu. Il a également insisté sur l’importance de ne pas trahir l’héritage d’Étienne Tshisekedi et a demandé à son fils, le président Félix Tshisekedi, de démissionner.

L’adhésion au M23 s’est également étendue à des figures importantes, telles que le pasteur Chrispin Kashale, ancien responsable de la communication de la Fondation Panzi, qui a annoncé son départ de l’organisation de Denis Mukwege pour rejoindre les rebelles. Plusieurs autres personnalités locales ont également exprimé leur soutien à la cause du M23.

À la suite de ce meeting, une foule massive a accompagné les leaders politiques au gouvernorat du Sud-Kivu, où un mémorandum dénonçant la mauvaise gouvernance de Kinshasa a été déposé. Cette mobilisation souligne l’escalade des tensions politiques et sécuritaires dans la région.

Glad Koko Musema

Selon un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, cette manifestation vise à marquer l’engagement des habitants de Bukavu en faveur des revendications de l’AFC/M23, qui lutte pour des causes jugées essentielles par ses partisans.

L’événement est organisé par un groupe dirigé par Kyalangalilwa Mulondani Nicolas et Dunia Bwenge Doux, les signataires du communiqué. Ces derniers appellent les différentes couches sociales de la population à répondre en grand nombre à cette invitation, soulignant qu’il s’agira d’un moment clé pour l’expression publique du soutien au mouvement.

Les organisateurs insistent sur le fait que cette mobilisation est une occasion pour la population de montrer son adhésion à la cause du Mouvement AFC/M23, qui défend des idéaux considérés comme cruciaux pour l’avenir de la région.

Glad koko musema

Le pillage a eu lieu lors de l’entrée des rebelles du M23 dans la ville de Bukavu, où plusieurs commerces, y compris les entrepôts de la BRALIMA, ont été attaqués. Les pertes matérielles subies par l’entreprise, qui n’ont pas encore été entièrement évaluées, sont considérées comme colossales. Si la BRALIMA est contrainte de fermer ses portes, les conséquences humaines seront dramatiques. En effet, plus de 1000 employés, dont des contractants et des sous-traitants, se retrouveraient sans emploi, mettant en péril le soutien de leurs familles.

En outre, la fermeture de l’usine de Bukavu aurait des répercussions fiscales majeures. La BRALIMA est l’un des plus grands contributeurs fiscaux de la province et du pays. Au niveau national, l’entreprise génère plus d’un million de dollars par mois pour la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), notamment pour les importations et les accises.

Au niveau provincial, la BRALIMA Bukavu paie environ 400 000 dollars par mois en taxes sur la consommation des produits brassicoles, représentant ainsi une part significative des recettes fiscales du gouvernement provincial du Sud-Kivu.

La BRALIMA est également un acteur clé dans le financement des services publics essentiels dans la région. En effet, l’entreprise contribue à hauteur de plus de 60 % des recettes de la Régie de Distribution d’Eau (REGIDESO) locale, soit un montant supérieur à 400 milliards de francs congolais. De même, elle soutient financièrement la Société Nationale d’Électricité (SNEL) de Bukavu, contribuant ainsi au bon fonctionnement de ces services vitaux pour la population locale.

Si la situation n’est pas rapidement stabilisée, la BRALIMA pourrait non seulement fermer ses portes, mais la province du Sud-Kivu se retrouverait dans une crise fiscale et économique sans précédent, affectant de nombreux secteurs essentiels. Au-delà de l’aspect humain, l’impact sur la dynamique économique de la province pourrait être profond, avec des conséquences qui se répercuteront sur l’ensemble du tissu social et économique local.

La question reste désormais de savoir si des mesures seront prises pour soutenir cette entreprise et éviter une crise encore plus grave, tant au niveau des emplois que des finances publiques.

Glad Koko Musema

Très tôt à la première heure , des milliers de Bukaviens , adultes et enfants confondus, ont envahi les rues munis de bêches et balais pour nettoyer la ville.

Selon le constat fait par le reporter du Messager d’Afrique.info, ce jeudi à l’issue de ces travaux, des Caniveaux ont été dégagés, rues nettoyées, immondices rassemblées, des boulevards assainis et dégagés entre autres à la place Mulamba, labotte , à la place de l’indépendance, à Nyawera, au feu rouge et tant d’autres.

Bien que certains participants aient évoqué une pression des nouvelles autorités locales, qui ont menacé de sanctions sévères les récalcitrants, d’autres ont salué l’importance de maintenir la ville propre. Ce “Salongo” marque un constat frappant avec les précédentes journées de travaux communautaires sous les anciennes autorités, où la participation était plus faible.

Cependant quelques révélations des cadres de base et des acteurs sociaux ont été faites sur la récupération d’armes et d’effets militaires. Une vingtaine d’armes à feu, des grenades, ainsi que des équipements militaires ont été retrouvés dans plusieurs coins de la ville, ajoutant une dimension inattendue à ces travaux communautaires.

Bien que ces découvertes soient restées sans commentaires officiels pour l’heure, elles suscitent de nombreuses interrogations parmi les habitants sur l’origine de ces armements et leur lien avec les événements récents à Bukavu.

Les Bukaviens se demandent désormais si cette nouvelle dynamique, impulsée par l’AFC/M23, sera durable et si les autorités locales parviendront à maintenir la propreté de la ville dans le long terme. Le doute persiste également quant à savoir si cette initiative a réellement éveillé un sentiment d’engagement citoyen authentique ou si elle n’a été qu’une pression gouvernementale sous forme de contrainte.

Pour l’instant, ce “Salongo” restera un moment mémorable, et les habitants de Bukavu attendent avec impatience de voir comment cette mobilisation pourrait évoluer dans les mois à venir.

Glad Koko Musema

L’une des décisions phares est la circulation à Bukavu 24h/24, ainsi que la suppression des cartes d’électeurs jusqu’à nouvel ordre. Concernant le secteur de transport en commun, un tarif unique de 500 francs congolais a été instauré pour tous les trajets.

Le leader de l’AFC/M23 a également annoncé que traverser la frontière vers le Rwanda ou d’autres zones libérées ne nécessitera désormais qu’un simple jeton. Il a démenti les rumeurs sur l’accoutrement des femmes et la coiffure des hommes, les qualifiant de fausses informations.

Des réformes sont prévues à la Direction Générale des Douanes et Acsises (DGDA) et à la Direction Générale des Migrations (DGM), avec l’arrivée de nouveaux personnels. La création d’emplois pour les jeunes reste une priorité, et les jeunes diplômés seront enrôlés dans l’armée pour renforcer les effectifs et combattre les dérives liées à la consommation de chanvre.

Des mesures strictes en matière de sécurité ont été annoncées, toute personne hébergeant un militaire sera punie, et les effets militaires devront être enregistrés chez les chefs d’avenues.

Mutabazi a également évoqué l’autonomie des provinces et la reprise des activités économiques à Bukavu dès ce jeudi 20 février. Les écoles rouvriront le lundi 24 février. Un salongo obligatoire sera organisé jeudi à partir de 6h00.

Il a remercié la population pour son accueil chaleureux et son soutien au mouvement AFC/M23.

Ainsi, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour la mise en œuvre de ces réformes dans la ville.

Glad koko Musema